Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.
14 ans après les attentats de Casablanca, qui ont fait plusieurs dizaines de morts, la Coordination commune pour la défense des détenus islamistes (CCDDI) appelle à manifester demain, le mardi 16 mai.
Dans un communiqué publié sur son site internet, la CCDDI appelle « le nouveau gouvernement à ouvrir une enquête transparente sur les événements », du 16 mai 2003, suite auxquels le Maroc avait durci la législation anti-terroriste et arrêté plus de 1000 personnes, dont des centaines de salafistes.
C’est justement ces arrestations que les détenus islamistes qualifient aujourd’hui d’arbitraires. Plusieurs contacts ont eu lieu ces dernières années, notamment avec l’ancien ministre Mustapha Ramid, en vue de satisfaire une partie de leurs revendications mais ceux-ci ont été jusqu’ici infructueux.
Abdelilah Benkirane, patron du PJD et ancien chef du gouvernement, avait appelé le Roi Mohammed VI à rouvrir une enquête sur ces évènements peu de temps avant son accession au pouvoir. Pour lui, les kamikazes n’étaient que des instruments, les véritables commanditaires eux, courent toujours.
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