Cette affaire de sextorsion a éclaté suite à une plainte déposée auprès de la police par un parlementaire d’un parti de la majorité, président d’une commune rurale dans les environs de Fès, rapporte Al Akhbar. Dans sa plainte, l’homme politique affirme avoir reçu des appels d’un individu qui l’a menacé de publier des vidéos à caractère sexuel en la compagnie virtuelle d’une jeune femme sur les réseaux sociaux. Le maître chanteur lui aurait réclamé une somme de 500 000 dirhams.
Les éléments de la police judiciaire ont demandé au parlementaire de fixer un rendez-vous avec l’individu pour faire l’échange. La rencontre a eu lieu dans un café sur route d’Ain Chkef. Lors de l’échange, la police a pu interpeller le mis en cause. Conduit au poste de police, il a livré le nom de ses complices dont une femme. Celui-ci a d’ailleurs publié une vidéo dans laquelle elle a accusé le parlementaire de l’avoir violée, et a menacé de se donner la mort. L’enquête préliminaire révèle que cette bande criminelle a ciblé plusieurs autres députés.
En attendant d’élucider cette affaire, les mis en cause ont été placés en garde à vue.