La relance économique, de manière générale et la reprise des activités des entreprises en particulier, constituent un impératif pour le patronat marocain. À cet effet, le patronat a fait une série de propositions pour le succès de la reprise des activités. Il s’agit de 25 Plans de relance sectoriels et de 508 propositions de mesures venant des Fédérations professionnelles, contenues dans un document de 125 pages.
Le patronat met l’accent sur 7 principales propositions pour la relance économique. Pour chaque proposition, il a indiqué des actions et mesures concrètes à mettre en œuvre. La CGEM propose la gestion de la masse salariale, l’extension de l’Assurance maladie obligatoire (AMO), les politiques d’achats publics et l’orientation du contenu local, le maintien et la priorisation des investissements et des achats publics. A cela s’ajoute l’octroi des dettes long terme conditionnées, la mise en place de mécanismes pour la reconstitution des fonds propres et l’instauration d’une Taxe sur la Valeur Ajoutée incitative à la demande et la lutte contre l’informel. Tous les aspects de la vie des entreprises après le déconfinement incluant le respect des mesures sanitaires contre la pandémie du covid-19 accompagnent ces principales mesures.
Le plan de relance est le fruit d’un processus de concertation de tous les démembrements du secteur économique lancé par la CGEM, à la mi-avril. "Le plan est massif, cohérent, intégré et équilibré entre l’État, le secteur privé et le citoyen", a indiqué la CGEM. Le patronat estime que la confiance, la transparence, l’efficacité et l’inclusion sont les leviers qui vont garantir le succès de la relance. Il souhaite se donner toutes les chances du succès de la reprise, après plus de deux mois de confinement dû au covid-19. Il a basé son plan de relance sur trois principaux piliers que sont la "sauvegarde de l’Offre et de sortie saine de la crise", la "stimulation de la demande par un rôle plus interventionniste de l’État" et la "mise en place de mécanismes transversaux, pour l’accélération de la transformation de l’économie nationale".