Dans une déclaration conjointe, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue irakien, Fouad Hussein, ont « condamné » et « rejeté » la proposition de Donald Trump de déplacer les habitants de Gaza vers d’autres pays, soulignant que « ce mouvement constitue un précédent dangereux qui viole le droit international et humanitaire et menace la sécurité et la stabilité de la région ».
Les deux parties ont également appelé au respect de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas et à la mise en œuvre de toutes ses dispositions pour « mettre fin à la guerre », parvenir à « la libération des prisonniers palestiniens, au retour des personnes déplacées, à l’accès à l’aide » et au début de la reconstruction dans la bande de Gaza.
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Dans leur déclaration conjointe, les ministres marocain et irakien ont également exprimé leur soutien « constant » aux « droits légitimes » du peuple palestinien à créer un État palestinien, nourrissant l’espoir que cet accord « ouvrirait la voie à la création d’un État palestinien », conformément aux résolutions des Nations unies.
Outre le Maroc et l’Irak, d’autres pays tels que les Émirats arabes unis, le Qatar, l’Arabie saoudite, l’Autorité palestinienne et la Ligue arabe ont aussi exprimé leur ferme opposition contre la proposition de Trump de délocaliser les deux millions d’habitants de Gaza vers des pays comme la Jordanie et l’Égypte.