Le Maroc compte près de 10 000 réfugiés et demandeurs d’asile à fin 2019

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés au Maroc (HCR) a répertorié au total, 9 756 réfugiés et demandeurs d’asile, à fin 2019 au Maroc. Ce qui confirme une hausse de 25 % de plus qu’en 2018, où ces populations étaient évaluées à 7 775.

Au Maroc, ce sont les Syriens qui sont en tête de peloton parmi les nationalités des réfugiés et demandeurs d’asile, avec 3 676 personnes. Viennent ensuite, les ressortissants du Yémen, suivis des Centrafricains et des Ivoiriens. Si en 2019, les réfugiés au Maroc proviennent de 39 pays différents, il faut souligner que la majorité d’entre eux (environ 92 %) sont africains, rapporte Médias24 qui se base sur les données du HCR. Ce sont, la Guinée, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la République Centrafricaine, le Cameroun, le Nigéria, le Soudan du Sud, le Congo, la Syrie et le Yémen.

D’après la même source, parmi les 6 656 réfugiés, on dénombre 38 % de femmes et 33,6 % qui ont des enfants. Rabat s’affirme comme la ville qui accueille le plus de réfugiés (1 151 réfugiés à fin 2019), suivie de Casablanca (782) et d’Oujda (591). Au Maroc, 65 % des réfugiés sont répartis dans 7 villes (Casablanca, Rabat, Kénitra, Skhirate / Témara, Marrakech, Oujda, Nador), tandis que le reste est éparpillé dans plusieurs autres villes, indique le HCR qui précise que 45 % parmi eux étaient au chômage ou n’avaient aucune occupation dans leurs pays d’origine ; 22 % d’entre eux travaillaient dans le secteur tertiaire (services, professions libérales).

Concernant les demandeurs d’asile, le royaume en comptait 3 100, à fin 2019, qui proviennent majoritairement de la République de Guinée (732), du Cameroun (687) et de la Côte d’Ivoire (457). Toujours selon le HCR, trois principales raisons motivent ces demandes d’asile, dont entre autres, la "fuite de pays en guerre ou en conflit", la "violence sexuelle ou basée sur le genre" et "l’opinion politique".