Contrairement aux années précédentes où ce sont les partis politiques qui exigeaient sa réforme, c’est la commission Benmoussa qui revendique cette réforme, rapporte Assabah.
Plusieurs membres de cette commission reconnaissent finalement que la situation critique en cours au sein de la classe politique est due au non–amendement de la réforme constitutionnelle. Elle pose donc comme condition sine qua non pour dépasser la situation actuelle.
Pour les membres de cette commission, le développement de l’économie nationale devrait passer par une révision de certaines dispositions constitutionnelles. À en croire les membres de la CSMD, les critiques et diverses interprétations contradictoires en vogue au sein de certaines classes politiques ne servent pas les intérêts de la Nation.
Le même quotidien pointe du doigt le gouvernement El Othmani, comme étant la preuve même de ce « dysfonctionnement politique », en raison des alliances qui ont été créées à la dernière minute avant l’installation dudit gouvernement. Selon la même source, le débat sur la réouverture de la réforme constitutionnelle est dû à une réflexion profonde qui dépasse le cadre étriqué des partis politiques et de l’action partisane.