
Les notaires marocains ont décidé de prendre une part active dans la lutte contre le blanchiment d’argent dans l’immobilier.
Le Maroc a réalisé plus de 120.000 logements en 2007, mais malgré cette renaissance du parc immobilier, beaucoup reste à faire, notamment pour les constructions à vocation sociale qui représentent l’essentiel du déficit de logements évalué à un million d’unités.
Plus de 60 pc de la population a moins de trente ans, ce qui génère une demande insatisfaite nouvelle annuelle de 30.000 à 40.000 logements qui s’ajoutent au déficit. Pour remédier à la faiblesse de l’offre de logements destinés aux familles les plus modestes, le Maroc va construire 130.000 logements à 13.000 euros d’ici à la fin 2012. L’Etat vient de lancer ce programme de logements d’une superficie comprise entre 50 et 60 m2, réservés aux salariés percevant moins de 270 euros par mois, tant en milieu urbain que rural. L’enveloppe globale de ce programme est évaluée à 1,5 milliard d’euros.
Pour les très petites entreprises réalisant des logements en milieu rural, l’Etat prendra en charge le financement des frais d’études architecturales, urbanistiques et techniques. D’autre part, l’Etat a mis en place un fonds garantissant aux banques les remboursements des prêts octroyés aux classes pauvres afin de solvabiliser ces catégories et les aider à acquérir leur logement. Plus de 33.000 ménages ont pu accéder à la propriété grâce à ce fonds.
Quant au programme d’éradication de 1.000 bidonvilles recensés dans 83 villes, lancé en 2004, plus de 400.000 personnes ont été relogées à ce jour et dix villes ont reçu le label "Villes sans bidonvilles". Parallèlement, le Maroc est entrain de réaliser des villes nouvelles.
Ces articles devraient vous intéresser :