Défilé militaire du Polisario
Photos à l’appui, Hilale fait par des trois violations depuis le début de l’année :
— Le 6 janvier 2019, les milices armées du ‘polisario’ ont organisé des manœuvres militaires et des exercices de combat, avec des équipements lourds et des munitions réelles, dans la localité de Mheiriz, à l’Est du dispositif de défense au Sahara Marocain.
— Le 7 janvier 2019, le ‘polisario’ a procédé au déplacement d’une soi-disant ‘structure administrative’ dans cette même localité de Mheiriz.
— Le 8 janvier 2019, le ‘polisario’ a déployé deux véhicules militaires dans la zone tampon de Guergarate”.
Condamnant vigoureusement ces actes qui violent l’Accord Militaire, le Maroc estime qu’ils menacent « dangereusement le cessez-le-feu » et qu’ils sont « manifestement un affront au Conseil de Sécurité et un défi à son autorité ».
« Ces agissements constituent une violation flagrante des dispositions de la résolution 2414 du 27 avril 2018, par laquelle le Conseil de Sécurité a enjoint au ‘polisario’ de se retirer immédiatement de la zone tampon de Guerguerate et lui a ordonné de ne pas se livrer aux actes déstabilisateurs de déplacement de structures administratives à l’Est du dispositif de défense au Sahara Marocain », écrit Hilale.
De plus, ces violations transgressent la résolution 2440, du 31 octobre 2018, par laquelle le Conseil de Sécurité a pris note “des assurances” fournies par le “polisario” à l’Envoyé personnel du Secrétaire général de ne pas déplacer de structures administratives au Sahara et de sa volonté de s’acquitter de ses obligations pour ce qui est de la zone tampon à Guerguerate, conformément à la résolution 2414.
Le Maroc, écrit-il, ne saurait tolérer la récurrence de ces provocations qui menacent sérieusement la paix et la sécurité régionales et compromettent les efforts du Secrétaire Général de l’ONU et de son Envoyé Personnel, les appelant, au même titre que la MINURSO, à condamner ces violations et exiger du “polisario” de les arrêter immédiatement, de mettre en œuvre ses engagements et de respecter les résolutions du Conseil de Sécurité.