Les négociants mauritaniens en fruits et légumes ont retrouvé la bonne humeur, suite à la réouverture de la zone d’El Guerguerat. Cela se comprend si l’on sait que le Maroc est le premier fournisseur en denrées de base de la Mauritanie, et ce, à des prix convenables, indique L’Économiste.
Ces deux dernières décennies, le secteur a connu une évolution ayant facilité une croissance annuelle moyenne de 15% sur la période 2007-2015. Cette tendance s’est accélérée par la suite et actuellement, l’offre s’est élargie à la pomme de terre, l’oignon, la tomate, la carotte, le navet, le haricot vert, le poivron et autres, souligne le quotidien.
Les farines, les semoules et agglomérés de céréales, les extraits et essences de café ou thé et les fromages demeurent les produits plus demandés en ce qui concerne l’agroalimentaire. Dans ce sens, le royaume prime la solidarité à travers ses prix compétitifs, en liaison avec le pouvoir d’achat des pays destinataires dont le Sénégal, le Mali, la Guinée, le Ghana et la Gambie, traités comme prioritaires.
Si ces produits sont également présents en Libye, en Tunisie et au Burkina Faso, ils sont quasiment introuvables en Afrique du Sud et en Angola, à cause " de la multiplicité des frontières nationales, aux coûts des transactions et à la faiblesse des infrastructures et de la logistique ", explique le journal, indiquant que pour améliorer la situation, il faudra " cibler les partenaires commerciaux en fonction des potentialités de leur marché, améliorer le cadre réglementaire des accords de commerce et d’investissement conclus avec les pays de la région, adapter l’offre marocaine à leurs spécialités, renforcer la logistique commerciale avec eux et coordonner les stratégies d’action des pouvoirs publics avec les opérateurs du privé ".