Les associations de défense de l’environnement dénoncent le non-respect des règles environnementales par certaines familles qui laissent d’importantes quantités de déchets sur les plages après y avoir rompu le jeûne pendant le mois de Ramadan.
Le Rapport national 2019 sur la qualité des plages émis par le Secrétariat d’Etat chargé du Développement durable, révèle que certaines plages sont inadaptées à la baignade, de par la qualité de leurs eaux.
Oued Merzeg, située dans la province de Nouacer, est en tête du peloton des plages les plus polluées du Royaume, indique le Rapport national 2019 du Secrétariat d’Etat chargé du Développement durable sur la qualité des eaux de baignade. Suivront ensuite Jbila III et Aïn Atiq, qui sont, respectivement, situées dans les préfectures de Tanger-Asilah et de Skhirat-Témara et, Oued Merzeg, dans la province de Nouacer.
Pour réaliser l’enquête, le Laboratoire national d’Études et de surveillance de la pollution (LNESP) a ciblé 169 plages, réparties sur 9 régions côtières.
D’après le rapport, l’évaluation des eaux de baignade a été axée sur la recherche des paramètres microbiologiques, des coliformes fécaux (escherichia coli) et des streptocoques fécaux (entérocoques intestinaux), conformément à la norme nationale en la matière (NM 03.7.200), transposée de la directive européenne (76/160/ CEE) et des directives de l’OMS/PNUE.
Sur 445 stations de prélèvements, 98,43% ont été déclarées de qualité microbiologique conforme, contre 1,57% non conformes, précise le rapport. La non-conformité des 7 stations s’explique par le fait que ces plages “subissent l’influence des rejets d’eaux usées et/ou de la forte concentration de baigneurs, conjuguées à l’insuffisance des infrastructures d’hygiène”.
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