La même étude présentée à Rabat lors de la Journée mondiale contre la Peine de mort et rapportée par 2m.ma relève que 98% d’entre les condamnés sont des hommes et que 29% sont mariés. Mieux, de ces personnes mariées, il ressort que plus des trois quarts ont entre 1 et 2 enfants et, 25% ont de 3 à 6 enfants.
A en croire la même étude, la plupart de ces détenus, condamnés à une peine privative de liberté, se retrouvent dans les grands établissements pénitentiaires de Tanger, de Kénitra et de Safi, avec 82% d’entre eux dans des cellules individuelles.
L’étude montre également que 18% des condamnés à mort ont déjà perdu le contact avec leurs proches, pour différentes raisons.
Par ailleurs, les deux tiers des détenus parents d’enfants, ont répondu qu’ils ne recevaient pas de visites de leurs enfants. Selon le même document, 65% de ces détenus ont demandé la grâce royale.
Il est à retenir que 90% des personnes interrogées souffrent de maladies (63% psychologiques et 37% chroniques) pour lesquelles la plupart reçoivent des soins médicaux, bien que 12% aient déclaré ne pas avoir de suivi pour la leur.
A noter que la peine capitale, bien que non effective depuis 1994, continue d’être prononcée par certains tribunaux du royaume.