Au Maroc, certains présidents de commune, candidats à leur succession à l’occasion de la session d’octobre, sont accusés d’avoir commencé à acheter les voix de certains élus pour garantir leur réélection.
Un panier ramadan type
Les campagnes de solidarité, qui sont légion au Maroc pendant ce mois sacré du ramadan, doivent dorénavant passer sous le contrôle des autorités. La décision vient d’être prise par les responsables du ministère de l’intérieur pour éviter toute exploitation à des fins électorales.
Afin de prévenir l’exploitation arbitraire des campagnes de solidarité organisées dans les quatre coins du pays, le ministère de l’intérieur a imposé le visa sur toutes les opérations caritatives effectuées pendant le ramadan.
D’après le journal Al Massae, toutes les associations devront dorénavant justifier auprès des autorités de la nature de leurs activités ainsi que des sources de financement, dans le but d’éviter d’utiliser ces « tables du ftour » à des fins électoralistes.
Ces nouvelles mesures pourraient déclencher des réactions négatives de la part de certains élus habitués à subvenir aux besoins des nécessiteux à des fins électorales, ajoute la même source.
La collecte des dons et les actions philanthropiques, qui ont lieu généralement dans les lieux de culte ou autres espaces publics, seront désormais soumises au visa des autorités et devront faire l’objet d’une demande effectuée par des organisations reconnues par l’État. Les demandes d’autorisation doivent être déposées auprès du gouverneur ou le wali de la région 15 jours avant la date de la campagne, en contrepartie d’un reçu.
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