Dans une déclaration aux membres de son parti politique, le Parti islamiste de la justice et du développement (PJD), il a soutenu que s’engager avec “l’entité sioniste” devrait l’“encourager à aller plus loin dans la violation des droits du peuple palestinien”, rapporte Reuters.
Ces propos assez clairs du chef de l’Exécutif interviennent quelques jours avant le voyage attendu en Israël, au Maroc et dans plusieurs États du Golfe de Jared Kushner, conseiller principal et gendre du président américain Donald Trump. Il sera précédé dans la région par le secrétaire d’État américain Mike Pompeo, apprend-on.
Selon certains médias israéliens, le Maroc devrait être le prochain État arabe à normaliser ses relations diplomatiques avec Israël. Ses relations touristiques et commerciales antérieures avec l’État hébreu font de lui un candidat probable à cette normalisation des relations, indique la radio Kan.
En normalisant ses relations avec Israël, le Royaume pourrait également améliorer ses relations avec les États-Unis. Il pourrait également obtenir la reconnaissance américaine de sa souveraineté sur le territoire contesté du Sahara occidental, assure la radio.