Saâdeddine El Othmani etMohamed Benchaâboun (Photo : Telquel)
Une émission sur le marché financier international « est envisagée en 2019, autour d’un milliard d’euros ou de dollars, mais tout dépend bien évidemment des conditions qui seront offertes par le marché et de l’appétit des investisseurs », a-t-il confié au journal l‘Economiste, ajoutant qu’une telle émission permettrait d’établir une nouvelle référence pour la signature du Maroc sur le marché financier d’où il s’est absenté depuis 2014 et de renforcer le stock des avoirs extérieurs du Royaume, en particulier « dans un contexte de pression sur notre balance commerciale en raison de la hausse des prix du pétrole ».
« Ce serait aussi une occasion pour renouer le contact avec nos investisseurs internationaux et leur présenter les dernières réformes aussi bien sectorielles que structurelles engagées par notre pays », a soutenu Benchaâboun, selon lequel « le choix de sortir est souvent motivé par des considérations de coûts et de risques, notamment l’écart entre le coût de mobilisation des fonds sur le marché domestique et celui à l’international ainsi que le niveau de la liquidité sur le marché local ».
Le ministre se montre également confiant quant au niveau d’endettement du Maroc qui « en deçà du seuil de 70% fixé par le FMI pour les pays émergents », assurant que malgré la hausse qu’a connue l’endettement ces dernières années, « sa structure reste saine telle que l’attestent les principaux indicateurs de coût et de risque qui restent maîtrisés avec une répartition adéquate entre dette intérieure et extérieure et entre court terme et moyen-long terme ».