Citant Assabah, le360 rapporte que ce « contrôle survient après le constat de la richesse excessive de ces femmes qui détiennent divers biens immobiliers et des comptes bancaires mirobolants ». Evoquant des sources avisées, le site d’information avance que « certaines d’entre elles ont pu ramasser de grosses fortunes, acquérir des biens immobiliers et des voitures de luxe en un temps record ». Alors que leurs revenus supposés ne leur permettent pas de mener ce type de train de vie, il a été découvert par les services compétents que « ces femmes dépensaient des sommes considérables en voyages ainsi qu’en achat de bijoux et de vêtements », appuie le média en ligne.
Pour sa part, le quotidien Assabah révèle que « l’une de ces femmes a amassé, en moins de cinq ans, une fortune de plus de 180 millions de dirhams constituée de biens immobiliers, de comptes bancaires et de voitures de luxe. Cette même courtisane a transformé sa villa en un lieu de rendez-vous entre hommes d’affaires et responsables, où elle joue le rôle de médiatrice. Il est fort probable qu’elle se soit enrichie en percevant des pots-de-vin des personnes à qui elle a rendu des services à travers son amant ».
Par ailleurs, Assabah indique qu’après le resserrement des mesures relatives à la déclaration obligatoire du patrimoine pour qu’elle englobe leurs familles, certains responsables ont enregistré leurs biens au nom de leurs maîtresses. Pour éviter de rendre des comptes et d’être poursuivis, ces derniers créent des sociétés où la majorité des actions sont détenues par leurs dulcinées ou des membres de leurs familles.
Assabah informe que dans cette affaire, les enquêteurs font appel à des services étrangers pour vérifier les biens détenus par ces maîtresses hors du Maroc, notamment en Turquie, aux Emirats Arabes Unis et en Espagne. En effet, les sources du journal précisent que les amantes des hauts responsables marocains investissent dans des salons d’esthétique, des salles de sport et des restaurants dans les pays du Golfe.