Selon le Forum économique mondial (WEF), le royaume a réalisé 57 % dans le domaine de la transition énergétique. Concernant les sous-indicateurs, il obtient 64,9 % en termes de performance du système énergétique et 48,7 % dans l’indice de préparation à une transition énergétique sûre et durable.
Dans la région du MENA, le Maroc est devancé par le Qatar, le peloton de tête dans la région et les Émirats arabes unis. Il dépasse toutefois la Jordanie et le Sultanat d’Oman de 8 points. Dans le Maghreb, le royaume conserve sa suprématie devant l’Algérie (79ᵉ rang mondial) et la Tunisie (88ᵉ). La Mauritanie et la Libye sont absents du classement. Sur le continent africain, le royaume se place à la quatrième place, derrière le Ghana (56ᵉ), la Namibie (59ᵉ) et le Kenya (61ᵉ). Au niveau mondial, la Suède figure toujours au premier rang. Elle est suivie respectivement par la Norvège, le Danemark, la Suisse et l’Australie. En revanche, le Venezuela, le Liban et la Mongolie occupent les dernières places.
Après avoir identifié trois éléments majeurs essentiels censés booster la résilience énergétique, WEF dans son rapport 2021, appelle les États à « accélérer les progrès vers la transition et de réduire de moitié les émissions d’ici 2030 pour rester sur la bonne voie et atteindre l’objectif de l’Accord de Paris ».
Le rapport de WEF recommande alors l’élargissement de la portée des sources d’énergies renouvelables et la multiplication des investissements des secteurs public et privé dans les énergies propres. Le Forum économique mondial s’est dit déçu qu’il existe encore d’importants déficits de financement, en particulier dans les marchés émergents.