Au Maroc, la location saisonnière résiste à la crise sanitaire
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Les clients optent de plus en plus pour la location que pour l’acquisition d’un bien immobilier. Cette préférence s’est accrue en ces temps de covid-19.
"Par choix ou par dépit, l’acquisition n’est plus primordiale", affirme Yassine Meniari, directeur général de l’agence immobilière Aykana. "Le marché immobilier affiche le dynamisme des années 1970 où la demande était largement portée sur la location, reléguant l’acquisition au second plan", renchérit Mohammed Lahlou, ex-président fondateur de l’AMAI et DG de Carrefour Sakane, cité par La vie éco.
Cette préférence du client s’explique par la difficulté à se projeter sur la durée de remboursement (25 ans maximum), faute de visibilité sur les perspectives économiques et l’ébranlement de la confiance vis-à-vis du secteur lui-même, explique M. Meniari. À l’en croire, la pierre ne rapporte plus autant que pendant les années fastes si l’on intègre le coût de financement, les différentes taxes et charges payées tout au long de la période de la détention ou lors de la revente, ou encore l’amortissement du bien.
Sur le marché, les clients qui demandent à louer un appartement étaient déjà plus nombreux que ceux demandent en acquérir avant la crise sanitaire. En cause, les difficultés auxquelles est confronté le segment de l’acquisition notamment l’inadéquation entre l’offre et la demande et les prix jugés élevés.
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