Insuffisance de planification urbaine, spéculation foncière, flambée des prix de l’immobilier… Telles sont les difficultés des promoteurs de l’immobilier bien avant la crise sanitaire. En effet, embourbé dans une crise depuis quelques années déjà, le secteur n’a pas été épargné par la crise du covid-19 qui a mis 90% des chantiers à l’arrêt. Pire, la pandémie a fait chuter les transactions de −95% par rapport à l’année précédente, fait savoir L’Économiste. A cela s’ajoute, la variation des taxes selon les territoires sans oublier l’augmentation des prix des intrants.
Afin de stimuler à nouveau la demande de crédit à l’habitat, la FNPI demande à Bank al-Maghrib de revoir à la baisse les taux d’intérêt. Elle insiste sur la réduction des taux immobiliers et le relèvement du plafond de financement. Rappelons que le logement moyen haut standing est l’un des biens les plus difficiles d’accès pour la classe moyenne.