L’entente entre l’exécutif et les partenaires sociaux ne se fera que sur la mise en application de l’IR dès 2023. Pour les autres points inscrits sur la liste des revendications, le gouvernement ne serait pas sur la même longueur d’ondes que les partenaires sociaux, selon plusieurs responsables syndicaux. Les points de discorde concernent la hausse des salaires (non inscrite dans l’offre gouvernementale). De plus, le barème que propose le gouvernement en ce qui concerne l’IR est en dessous des attentes des centrales syndicales, rapporte Le Matin.
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Selon le représentant de la Confédération démocratique du travail (CDT), la réunion de jeudi dernier avec Fouzi Lekjaa a été « une déception ». Khalihina El Garch confie que les travailleurs ne veulent pas d’un accord social qui ne prend pas en compte une hausse généralisée des salaires. « Nous avons été conviés à une réunion pour discuter de l’amélioration des revenus. Mais nous avons été surpris par l’attitude de Fouzi Lekjaâ qui n’a voulu discuter que d’un seul point, celui de la baisse de l’IR », a affirmé le syndicaliste.
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Pour le syndicaliste, « la hausse des salaires et la baisse de l’IR sont deux sujets à ne pas dissocier. Ils doivent être discutés dans un seul point ». Celui de l’amélioration des revenus et du renforcement du pouvoir d’achat. « Le gouvernement a aujourd’hui les moyens d’assurer une hausse des salaires, notamment avec la relance économique actuelle », a-t-il souligné.
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Revenant sur les détails de l’offre gouvernementale en ce qui concerne la baisse de l’IR, le syndicaliste a affirmé qu’il n’était pas normal aujourd’hui que « 73 % du Budget de l’État provienne de l’Impôt sur le revenu. Le temps est venu pour une réforme globale pour que la contribution des secteurs productifs au Budget de l’État soit plus importante », a affirmé le représentant de la CDT. Les prochaines rencontres entre les deux parties risquent d’être encore plus houleuses.