Les Marocains ne bénéficieront plus de l’effet de surprise mais doivent dorénavant cravacher dur pour imposer leur supériorité que personne ne pourra contester.
Excès de confiance ou patriotisme débridé ? Non. Le football est certes une science qui n’est pas exacte, mais il n’en demeure pas moins qu’elle obéit à une logique, à savoir que l’équipe soit impérativement bien dans sa tête et bien en jambes et qu’elle arrive à épouser la tactique de son coach. Tous ces ingrédients sont fort heureusement présents dans le plat que nous a offert Zaki.
Pour ce samedi, Zaki a fait appel à des absents tels que Safri et Qaissi. Il a reconduit Boukhari, Ahnafouf. Il compte étoffer sa ligne médiane par de véritables marathoniens que sont Mounir Diane et Houcine Kharja, les deux pivots. On déplore cependant l’absence de Naybet mais Zaki a une idée derrière la tête. A chaque match ses vérités. Le retour de Talal Karkouri rassure à plus d’un titre.
Ce sont au total 19 pros convoqués auxquels se joindront 3 locaux (Aït El Arif, Nadir Lamyaghri, Jermouni) Reste l’impondérable qui fait partie de l’équation. Là, personne n’aura d’emprise sur cette donne qui nous a d’ailleurs privés d’une victoire en match aller par la faute d’un tristement célèbre arbitre. Celui-ci s’était évertué, sans vergogne, à offrir l’égalisation à l’adversaire qui a failli même rempoter une victoire qui nous aurait mis dans de sales draps aujourd’hui.
Le public marocain sera au rendez-vous, comme il est toujours le cas, surtout que le climat et le timing conviennent parfaitement. Reste le calvaire de l’organisation.
Après plusieurs ratages, elle a été impeccablement faite lors du Maroc-Kenya et ce, grâce à un vieux routier : Miloud Ramzi. Un homme connu pour sa rigueur, son dynamisme et sa sévérité. Autant de qualités qui ont manqué à ceux qui l’ont précédé et qui avaient conduit à des situations d’anarchie que nous avons vécues de visu.
Brahim Oubel - Le Matin