Le royaume envisage d’emboîter le pas à plusieurs pays, en imposant des taxes aux géants de l’Internet, Google et Facebook notamment. La trésorerie du Royaume (TGR) enregistre un énorme manque à gagner par rapport au chiffre d’affaires réalisé par les deux mastodontes, surtout que le pays est classé cinquième au niveau africain en nombre d’utilisateurs.
Pour limiter la concurrence déloyale aux prestataires locaux, les services des impôts vont d’abord évaluer les gains réalisés auprès des utilisateurs marocains. L’objectif est de parvenir à taxer Facebook et Google comme le font déjà certains pays, dont les États-Unis, la France, l’Australie ou encore l’Indonésie.
La généralisation de la publicité par les réseaux sociaux a entraîné une mainmise sur le marché des géants de l’Internet, comme le prouvent les bénéfices records de Facebook. L’année dernière, ils se sont chiffrés à plus de 3 milliards de dirhams rien qu’au premier trimestre, dépassant même les prévisions de Wall Street.