À Casablanca comme dans d’autres villes marocaines, les gardiens de voitures continuent d’avoir comportements déplacés, voire agressifs, envers les automobilistes.
Les comportements déplacés avec les automobilistes sont légion. À Casablanca, Sara H., venue à l’agence bancaire réaliser une opération en a été victime. Après avoir payé le ticket à l’horodateur (2DH pour quarante minutes), un homme portant un gilet de couleur fluorescente et qui se fait passer pour le gardien de voitures du secteur, avec une plaque sphérique rouge bien en vue sur sa poitrine s’est présenté devant elle pour être payé. Il lui réclame des frais de stationnement.
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La dame tombe des nues. « Je suis restée bouche bée quand il a demandé à être payé avec un ton menaçant à peine masqué », raconte-t-elle à La Vie éco. Sara lui a expliqué qu’elle n’avait plus de pièces de monnaie. Elle ne l’a donc pas payé. Le gardien de voitures s’est mis en colère. Comme cette dame, ils sont nombreux ces automobilistes qui sont victimes de comportements déplacés dans l’espace du stationnement.
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À Casablanca, le phénomène des faux gardiens de voitures reste une préoccupation majeure. Quelques initiatives ont été prises. On peut citer le lancement d’une plateforme numérique dédiée aux plaintes contre les gardiens de voitures qui ne respectent pas la loi et qui est mise à disposition des automobilistes, une campagne et une série de hashtags dénonçant cette incivilité et l’emprise exercée sur l’espace public, etc.