La Direction générale des impôts (DGI) va lancer prochainement une vaste opération de contrôle et d’inspection visant les grandes entreprises et notamment les promoteurs immobiliers ayant eu recours à des pratiques frauduleuses pour bénéficier...
5.400 violations des péages enregistrées par jour au Maroc. La fraude au péage est devenue le sport favori de nombreux conducteurs s’exposant, ainsi que les autres usagers, aux accidents de la route.
Le phénomène paraît banal mais est porteur de nombreuses conséquences. En dehors des dégâts matériels, des accidents au niveau des points de péage et des dérangements opérés face à la circulation, "Autoroutes du Maroc" parle d’importantes pertes financières qui peuvent atteindre 30 millions de DH annuellement sur un tarif moyen de péage de 15 DH seulement.
Pourtant, l’article 184 de la loi portant code de la route stipule que la violation du péage est considérée comme étant une contravention de première classe, passible d’une amende de 700 à 1.400 dirhams. La fréquence de ces violations a d’ailleurs suscité la réaction de Mohamed Abdennabaoui, Président du Parquet général.
En effet, Il avait demandé aux différents procureurs des tribunaux d’accorder un intérêt particulier aux plaintes déposées par la Société nationale des Autoroutes du Maroc pour que les dispositions juridiques requises dans ce type de contraventions soient prises.
Au nombre des différentes techniques utilisées par les fraudeurs pour dépasser les barrières des péages, la plus prisée appelée "Petit train" qui consiste à coller le pare-choc de la voiture qui précède à un péage pour ne pas s’acquitter du droit de passage dû et profiter de l’ouverture de la barrière pour passer avant que celle-ci ne retombe très vite.
Un dispositif de vidéosurveillance au niveau des gares de péage, connecté au système central du siège d’ADM, permet de détecter les infractions en enregistrant la plaque des véhicules contrevenants.
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