Maroc-France : Le Groupe d’impulsion promeut l’offshoring

11 avril 2008 - 21h39 - France - Ecrit par : L.A

Organisée mardi à Paris, à l’initiative conjointe de l’ambassade du Maroc en France et du GIEFM (Groupe d’impulsion économique Maroc-France), et co-présidée par Mustapha Bakkoury et Jean-René Fourtou, la 2e convention annuelle « Maroc Offshore » a fait salle comble et a bénéficié d’un « animateur » de tout premier plan : Ahmed Chami, ministre de l’Économie, de l’Industrie et des Nouvelles technologies.

Dans son allocution liminaire, le ministre exposa les choix stratégiques « du mouvement et de l’ouverture » opérés par le Royaume. Ils se caractérisent par « une accélération très nette, sur les trois dernières années, de la mise en œuvre des réformes, ainsi que par la réalisation d’accords de libre-échange qui permettent aux investisseurs basés au Maroc d’accéder à un marché de plus d’un milliard de consommateurs ».

Abordant la thématique de l’offshore, le ministre précisa que cette activité vient au premier rang de la stratégie de ciblage sectoriel orientée export du plan Émergence.

« La stratégie Emergence ambitionne de placer le Maroc dans ce secteur comme leader de l’espace euro-méditerranéen, particulièrement pour l’offshore francophone et hispanophone », déclara Chami avec conviction. « Ce que nous en attendons : la création de 100.000 nouveaux emplois, une augmentation du PIB de 15,2 milliards de DH jusqu’à 2013 ».

Cette ambition, argumenta le ministre, est fondée, d’une part, sur la croissance prévisionnelle de la demande d’externalisation européenne pour les dix prochaines années, estimée à 30 milliards d’euros, et, d’autre part, sur les atouts marocains : coûts salariaux compétitifs, proximité géographique et linguistique avec l’Espagne, la France, la Belgique et la Suisse.

À ces atouts s’ajoutent les dispositifs incitatifs qui renforcent l’attractivité marocaine : IS à 0% durant les cinq premières années, 50% de réduction au-delà ; défiscalisation complète du premier emploi durant les 24 premiers mois ; pression fiscale liée à l’IR ne dépassant pas 20%.
Autant d’arguments auxquels les entrepreneurs parisiens n’ont pu manquer d’être sensibles, et confortés par une étude comparative établie à partir de l’exemple-type d’une banque euro-francophone : Casablanca surclasse les capitales de l’Europe de l’Est et s’impose comme la meilleure destination pour le nearshore français, et, a fortiori, espagnol.

Source : L’Economiste

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