Des musulmans priant à Melilla
La quasi-totalité des mosquées situées à Sebta et Melilla sont financées par le Maroc, vient de révéler l’agence EFE qui s’appuie sur des données publiées par le ministère des Habous et des Affaires islamiques.
Il en est également de même pour la majorité des imams officiant dans ces mosquées dont les salaires sont payés par les autorités marocaines, avait admis il y a quelques semaines le porte-parole du gouvernement Mustapha Khalfi.
« Ce que fait depuis toujours (le gouvernement) est de répondre favorablement aux demandes des imams marocains », avait déclaré le ministre en octobre, ajoutant que l’objectif de ce financement est de défendre « un discours modéré et de combattre l’extrémisme ». Khalfi n’avait toutefois pas révélé le chiffre exact des imams payés par le royaume.
Dans un reportage diffusé le mois dernier par une chaîne espagnole, l’imam Mohamed Ali de la mosquée Benzù (quartier de Ceuta) a reconnu percevoir un salaire de 500 euros par mois de la part du Maroc en plus de 250 euros pour la maintenance du lieu de culte. A cela s’ajoute le salaire du muezzin.