Faux passeports : le procès des Israéliens reporté

7 décembre 2019 - 10h20 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Les mis en cause dans l’affaire de falsification de passeports marocains, au profit d’Israéliens devront encore patienter pour être jugés. En effet, le procès a été reporté à mardi prochain.

Le 10 décembre prochain, ces falsificateurs de passeports marocains passeront devant le tribunal. Ainsi en a décidé le juge Ali Tarchi. Une confrontation entre l’accusé Mimoun B. et la principale suspecte du réseau de falsification a permis au tribunal d’obtenir des détails sur cette affaire, rapporte Barlamene.

D’après le témoignage de cette dernière, Mimoun B. serait le cerveau du réseau. Affirmant avoir été mise en contact avec les israéliens par le même individu, elle ajoute qu’"il se rendait d’ailleurs lui-même dans les arrondissements pour obtenir plusieurs documents". Pour sa part, Mimoun B. a balayé toutes les accusations portées à son encontre.

Dans un communiqué, la DGSN avait expliqué le modus operandi de ce réseau criminel. Afin d’obtenir des fausses attestations de non-enregistrement à l’état civil, les mis en cause falsifient les actes de naissance au profit de citoyens de nationalité israélienne n’ayant pas d’origines marocaines. L’objectif premier ici est de pouvoir inclure ces individus dans des dossiers de procès judiciaires, pour ensuite réclamer leur autorisation d’enregistrement dans l’état civil. Par finir, ils pourront leur "obtenir des actes de naissance avec des identités de Marocains de confession juive".

Dans cette affaire, il sont au total 28 personnes accusées, dont 7 Israéliens et 6 policiers.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Corruption - Procès - Criminalité

Ces articles devraient vous intéresser :

Corruption au Maroc : arrestation d’un ex-ministre, un avertissement pour les responsables ?

Après l’arrestation jeudi de Mohamed Moubdii, député du Mouvement populaire (MP) et ancien ministre, pour des crimes financiers présumés, des voix s’élèvent pour appeler le gouvernement marocain à renforcer sa lutte contre la corruption et...

Affaire Rachid M’Barki : les ramifications d’un réseau d’influence

L’affaire Rachid M’Barki du nom de l’ex-présentateur franco-marocain du journal de la nuit de BFMTV, mis en examen pour « corruption passive » et « abus de confiance » n’a pas fini de livrer tous ses secrets.

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

Corruption au Maroc : les chiffres qui révèlent l’étendue des dégâts

Une étude de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) dresse un état des lieux préoccupant de la corruption au Maroc.

"L’boufa", la nouvelle menace pour la société marocaine

Le Maroc pourrait faire face à une grave crise sanitaire et à une augmentation des incidents de violence et de criminalité, en raison de la propagation rapide de la drogue «  l’boufa  » qui détruit les jeunes marocains en silence.

Criminalité au Maroc : les chiffres

Les chiffres officiels de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) montrent les baisses importantes dans toutes les catégories de crimes en 2023.

Corruption : des élus locaux pris la main dans le sac

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, tente d’en finir avec la corruption et la dilapidation de deniers publics. Dans son viseur, une trentaine de présidents de commune et de grand élus dont il a transféré les dossiers devant l’agent judiciaire...

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Nord du Maroc : les gangs de retour sur les routes ?

Sur la toile, des activistes appellent les Marocains à faire preuve de vigilance lorsqu’ils circulent sur certaines routes du nord du Maroc.