Quatre explosions ont retenti dans la nuit de samedi à dimanche dans la ville de Es-Semara, au Sahara. Le bilan fait état d’un mort et de trois blessés. Le Polisario s’est félicité de ses attaques.
Deux activistes danoises qui devaient se rendre au Sahara ont été expulsées jeudi dernier par la police marocaine. Contactée au téléphone, l’une d’elles a confirmé les faits à l’EFE.
Il s’agit des deux activistes, Mille Neumann et Katinka Klinge Albrectsen. Les deux femmes sont arrivées dans la soirée du mercredi à Agadir (sud du Maroc) par un vol en provenance de Copenhague, avant de poursuivre leur trajet par un bus pour rejoindre Laâyoune, rapporte La vanguardia.
Cependant, à leur grande surprise, arrivées à un poste de contrôle situé à 5 kilomètres de la ville, leur destination finale, les deux activistes membres de l’ONG danoise, Global action, ont été refoulées par la police marocaine et contraintes de retourner en taxi vers Agadir.
Témoignant de la situation, Mille Neumann a déclaré : "Ils ont pris nos passeports et nous ont interrogées pendant plus de deux heures sur la raison de notre voyage, notre travail et certaines de nos photos sur Facebook dans les camps sahraouis".
Ainsi, les deux femmes n’ont pu aller au bout de leur mission. En effet, précise la même source, dans l’agenda des deux activistes danoises, il était prévu une rencontre avec des associations de défense des droits des Sahraouis, à leur arrivée sur place.
A en croire l’EFE, les autorités marocaines ont déjà plus d’une fois expulsé des avocats et des défenseurs des droits de l’homme espagnols et européens favorables à l’indépendance des Sahraouis.
A titre d’exemple, le média cite le cas de Cristina Martínez, une avocate espagnole, qui avait été expulsée de cette même ville de Laâyoune, le 18 août dernier, alors qu’elle voulait assister, en tant qu’observateur, au procès de huit militants sahraouis.
Comme raison avancée par les autorités marocaines pour justifier ces expulsions, elles disent regretter que ces avocats et ces observateurs internationaux "apportent un agenda hostile à Rabat" et "viennent faire de l’activisme", conclut l’EFE.
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