L’objectif du Maroc est d’étendre son influence dans les pays voisins, notamment en Algérie, Tunisie, Mauritanie, et en Libye, mais cela n’empêchera pas le royaume de mener un double jeu, en maintenant une coopération très active en matière de sécurité avec des pays européens comme l’Espagne, la France et la Belgique, expliquent les sources du quotidien espagnol.
Ces sources ne veulent pas parler d’"espionnage", mais plutôt d’un "plan" pour pénétrer des structures de l’Union européenne, dont l’Office européen de police (Europol) et l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures (FRONTEX).
Le "plan" du Maroc serait géré selon la même source par la Direction Générale des Études et de la Documentation (DGED), le service marocain du contre espionnage extérieur, quant aux recrues, elles seront choisies principalement parmi les enfants de la deuxième et troisième génération d’immigrés marocains nés en Europe, notamment en France et en Belgique.