
Depuis la promulgation de la nouvelle loi « asile et immigration » en France, les expulsions sous OQTF visent désormais plusieurs catégories d’étrangers autrefois protégées par la loi.
L’accord conclu le 25 juillet 2001 à Madrid entre le Maroc et l’Espagne fonctionne parfaitement. C’est ce qu’a indiqué mercredi, Angel Acebes, ministre espagnol de l’intérieur. Interpellé par le groupe socialiste au sénat au sujet de la coopération maroco-espagnole en matière d’immigration, Acebes a assuré que cet accord a été renouvelé, à l’issue d’une rencontre entre hauts responsables marocains et espagnols, le 17 février dernier à Madrid. Depuis cette date, a-t-il affirmé, l’accord fonctionne parfaitement et avec "des résultats positifs".
L’accord prévoit l’établissement de canaux de communication entre les autorités compétentes marocaines et espagnoles pour déterminer les besoins en main d’oeuvre, conformément aux offres d’emploi en Espagne, a dit Acebes. L’accord ne détermine pas avec précision le nombre de postes d’emploi à offrir, a précisé le ministre espagnol. Réitérant la fermeté de l’Espagne vis-à-vis de l’immigration irrégulière et les mafias de trafic d’êtres humains, le ministre espagnol a rappelé le rapatriement, en 2003, de 58.601 étrangers en situation irrégulière, soit 31% de plus en comparaison avec les chiffres de 2002.
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