Pour cette année, il est noté une prédominance des multilatéraux dans la structure des créanciers avec une part de 49,5%. Ils sont suivis par des bilatéraux (26,6%), par des marchés financiers internationaux et par banques commerciales (23,9%), relève la DTFE à la Map dans son Bulletin statistique de la Dette extérieure publique à fin juin.
Selon la même source, les Etablissements et Entreprises publics (EEP) ainsi que le Trésor ont été les premiers emprunteurs à fin juin 2019, avec des parts respectives de 53,5% et 45,8%.
Le même communiqué rapporte qu’au cours des six premiers mois de l’année, un volume global de 18,8 milliards de dirhams a été mobilisé par le secteur public, dont 9,8 milliards de dirhams pour le Trésor et 9 milliards de dirhams destinés au financement des projets des EEP et des collectivités territoriales.
Au niveau des devises, la dette extérieure publique a été dominée par l’euro (60,2%), alors que le dollar américain a représenté 28,4% et le yen japonais 3,6%, relève la DTFE qui soutient par ailleurs que la part de la dette à taux d’intérêt fixe s’est élevée à 75,5%, contre 24,5%, à taux variable.