Nier l’existence du coronavirus peut vous mener en prison
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Dix-huit personnes ont été arrêtées pour diffusion de fausses informations sur le COVID-19.
Dans un communiqué publié vendredi 20 mars 2020, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a annoncé l’arrestation de 18 personnes soupçonnées de diffusion de fausses informations sur le Coronavirus. La youtubeuse Mi Naima et le prédicateur salafiste Abou Naim figurent parmi les personnes arrêtées. L’une pour avoir nié l’existence du COVID-19 dans une vidéo et l’autre pour avoir critiqué la mesure de fermeture des mosquées pour contrer la propagation du virus.
Les services de police judiciaire de Fès, d’Inezgane, d’Azila, de Benguerir et d’Oued Zem ont également procédé à des interpellations. Ces différentes arrestations se justifient par le fait que les diffusions incriminées sont susceptibles de créer des troubles à l’ordre public et d’installer la psychose au sein de la population.
Des contenus numériques diffusés sur les réseaux sociaux, faisant état de l’inexistence du COVID-19, d’incitation au non-respect des mesures préventives prises par le royaume, ont été détectés par la cellule centrale de veille informatique de la DGSN. Ce sont les expertises techniques minutieuses qui ont permis l’identification des personnes impliquées dans la préparation et la diffusion des Fake News sur le virus.
Un multi-récidiviste a été arrêté dans le lot par la police judiciaire d’El Jadida. Il lui est reproché la diffusion d’une vidéo relative à une menace de contamination simulée à côté d’une citoyenne dans la rue.
À ces arrestations, il faut ajouter les interpellations de 11 individus par les polices judiciaires de Casablanca, Rabat, Chefchaouen, Jerada, El-Hajeb, Tiznit, Biougra et Meknès entre mardi et mercredi, pour diffusion de Fake News sur le Coronavirus.
La volonté des autorités policières et judiciaires d’enrayer la diffusion des Fake News sur le COVID-19 est manifeste pour l’atteinte des objectifs de la lutte.
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