Cette option inscrite dans le projet de loi de finances 2023, vise à financer le soutien direct aux groupes nécessiteux et pauvres, à travers le registre social unifié, qui sera généralisé au cours de l’année prochaine à toutes les régions marocaines.
S’appuyant sur le contexte exceptionnel que traverse le pays, le gouvernement a expliqué que le financement des ateliers du registre social unifié passe par un retour à la ré-accréditation de la contribution sociale de solidarité sur les bénéfices et les revenus pour les trois prochaines années, ainsi que par la réforme progressive de la compensation à partir de la fin de l’année 2023.
A lire : Protection sociale : le Maroc veut intégrer les migrants
Par ailleurs, l’exécutif envisage également de fixer le taux de l’impôt sur les sociétés en proposant de nouveaux taux d’imposition, notamment sur les banques, les établissements de crédit, de finance et d’assurance. Le gouvernement a fixé trois taux d’imposition : 20 %, 35 % et 40 %. Selon les prévisions, l’État espère environ 48 milliards de dirhams de l’impôt sur les sociétés en 2023 au lieu de 43 milliards de dirhams cette année.