Condamné en première instance à 10 ans de prison en 2019 en décembre 2018, Nicolas.P a vu sa peine réduite à 5 ans en appel. Il était accusé d’avoir entretenu des liens avec des membres de l’État islamique (EI) et d’avoir eu le projet de rejoindre les djihadistes de l’EI en Syrie, rapporte Le Temps .
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Il pensait qu’en vertu des accords entre le Maroc et la confédération, il pouvait purger une partie de sa peine en Suisse. Non seulement sa demande a été rejetée, mais le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) a entamé une procédure de déchéance de nationalité au grand étonnement de l’avocat et de l’épouse de ce dernier. Ils pensaient que Nicholas P. pouvait espérer une telle faveur, surtout qu’il avait transmis au Service de renseignement de la Confédération (SRC) des informations sur de dangereux djihadistes.