L’astuce de Cheikh Mohamed Fizazi a consisté à proposer à sa cinquième femme un « contrat ». Pensant sceller ce mariage en toute discrétion et, ce, en violation du code de la famille, il a été découvert.
Le contrat a été publié sur les réseaux sociaux à son insu. Il y est écrit noir sur blanc qu’il s’est engagé avec une femme au Maroc. Mohamed Fizazi a d’abord nié l’authenticité du document avant de se raviser puisque sa signature, celles de la prétendue épouse, Sanae, et de deux témoins, l’ont confondu. Ce document a été légalisé dans une annexe administrative de la ville de Ksar El Kebir.
Un post sur Facebook indique par ailleurs que « le document prouve que Fizazi a provoqué la grossesse d’une fille mineure à Ksar El Kebir et qu’il a été contraint de signer cet engagement ». S’il a dû poser cet acte, c’est parce qu’entre-temps, la justice avait donné une suite défavorable à la plainte qu’il avait déposée contre ses trois premières femmes. En effet, celles-ci ne l’ont pas autorisé à prendre une quatrième épouse, comme le prévoit la loi. Seulement, en usant de subterfuges (contrat), le salafiste marocain a pu prendre une quatrième femme, et aujourd’hui une cinquième.
Personnage clivant, Cheikh Mohamed Fizazi avait été emprisonné pendant plusieurs années avant d’être gracié par le Roi Mohammed VI.