Des partisans d’Al-Qaïda et de l’État islamique (EI) estiment que le tremblement de terre du 8 septembre au Maroc est une « punition divine ». Sans manquer de critiquer l’aide internationale dont bénéficient les victimes.
Au lendemain du démantèlement d’une cellule terroriste liée à Daech, le 5 septembre à Berkane et à Nador, le Bureau central d’Investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la Surveillance du territoire (DGST), a mené des enquêtes approfondies. Elles ont permis de localiser deux sites de cache d’armes dans le Royaume.
Les sites découverts par les éléments du Bureau central d’Investigations judiciaires (BCIJ se situent dans une zone montagneuse au douar d’Imchtassen, dans la commune de Dar al-Kabdani de la province de Driouch, où les membres de cette cellule menaient des expériences en matière de fabrication d’explosifs, précise un communiqué du Ministère de l’Intérieur.
Après les fouilles effectuées, le lundi 9 septembre, dans ces endroits, l’équipe du BCIJ a découvert des restes d’une cocotte-minute, d’un tube métallique, de câbles électriques et de clous utilisés dans des opérations expérimentales de fabrication d’une charge explosive à distance.
La même source indique par ailleurs que d’autres saisies ont été effectuées au domicile de l’un des suspects, situé à Sélouane dans la province de Nador. Il s’agit notamment de tubes en plastique de taille moyenne qui seront soumis à l’expertise scientifique.
L’enquête en cours sur les personnes arrêtées a permis de révéler leur implication dans la planification de l’exécution de plusieurs projets terroristes ciblant des sites sensibles au Maroc.
Le communiqué du Ministère de l’Intérieur a précisé que les mis en cause seront déférés devant la justice une fois achevée l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent.
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