S’adressant aux médias lors du voyage du Premier ministre Benjamin Netanyahu en Hongrie, un haut responsable israélien a déclaré vendredi que Jérusalem était en contact avec plusieurs pays pour accueillir des Palestiniens de la bande de Gaza. Selon lui, le plan du président américain Donald Trump visant à prendre le contrôle de la bande de Gaza et à relocaliser définitivement tous les Palestiniens peine à se concrétiser, mais Israël veut parer au plus pressé. « Nous voulons libérer les otages et éliminer le Hamas, puis il y a une possibilité d’émigration à grande échelle », a-t-il affirmé. Il fait référence à un sondage non spécifié qui a révélé que 60 % des quelque 2 millions d’habitants de Gaza sont intéressés par l’émigration.
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Plusieurs pays comme le Maroc, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, la Jordanie et l’Égypte auraient, affirme-t-il, déjà manifesté leur intérêt pour l’accueil des Palestiniens. « Ils veulent quelque chose en retour – pas nécessairement de l’argent, mais aussi des questions stratégiques », a déclaré le responsable. Ils ont tous conditionné cette aide à l’octroi par Israël d’un pied-à-terre à l’Autorité palestinienne dans la bande de Gaza pour créer une voie vers une éventuelle solution à deux États, rapporte The Times of Israel. Une condition que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a depuis longtemps rejetée. Son insistance persistante « à dire que les pays arabes paieront la facture quoi qu’il arrive les a exaspérés », rapporte la même source.