L’inclusion du Maroc dans le plan de Donald Trump pour Gaza semble être liée au conflit territorial en cours autour du Sahara occidental, tandis que celle de Somaliland et du Puntland s’explique par leur souhait d’obtenir une reconnaissance internationale, croit savoir The Jerusalem Post, citant N12, suggérant que ces pays ont besoin du soutien des États-Unis compte tenu de leurs besoins géopolitiques.
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Lors d’une conférence conjointe après sa rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Washington DC, le président américain a proposé que les États-Unis prennent le contrôle de la bande de Gaza, affirmant qu’il pourrait en faire « la Riviera du Moyen-Orient » après un programme de reconstruction massive. Ce programme inclut une intervention américaine pour sécuriser et reconstruire Gaza, le déplacement des Palestiniens vers l’Égypte, la Jordanie, le Maroc, le Somaliland et le Puntland et un contrôle à long terme des États-Unis sur le territoire. Un plan salué par le Premier ministre israélien qui l’a qualifié de « remarquable », et a affirmé que les Palestiniens auraient la possibilité de revenir une fois Gaza reconstruite.
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Ce plan a été revanche rejeté par les dirigeants palestiniens. Hamas y voit un projet « raciste » visant à effacer la cause palestinienne. L’OLP a, elle, affiché son opposition à toute déportation de Palestiniens hors de leur terre natale. « Nous rejetons catégoriquement tout plan visant à déplacer les Palestiniens. Notre patrie est notre patrie », a déclarations Hussein al-Sheikh, président de l’OLP. Des pays comme l’Arabie saoudite s’alignent derrière les dirigeants palestiniens. « L’Arabie saoudite poursuivra ses efforts pour établir un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale et ne normalisera pas ses relations avec Israël sans cela », a déclaré le ministère des Affaires étrangères saoudien dans un communiqué publié sur X. Vers un projet mort-né ?