Une pharmacienne gadirie, un quincaillier casablancais et un intermédiaire. Ce sont les présumés complices du prévenu qui tentait de voyager avec 17 000 masques de protection contre le coronavirus. Selon les investigations de la police, plusieurs personnes, dont une pharmacienne à Agadir, et le propriétaire d’une droguerie à Casablanca, sont impliquées dans ce trafic de masques médicaux, rapporte Al Akhbar.
La propriétaire de l’officine aurait acheté les masques chez le commerçant casablancais via un intermédiaire. Celui-ci était chargé de mener les négociations avec le contrebandier anglais. Ce dernier avait commandé une importante quantité qu’il voulait revendre en Angleterre, à des prix d’or. L’intermédiaire le met en contact avec une pharmacienne gadirie. L’Anglais se rend à Casablanca pour s’approvisionner en masques chez le quincaillier. Il sera freiné dans l’atteinte de son objectif.
Alors qu’il était sur le point de prendre son vol pour l’Angleterre, il sera interpellé par la police. Il se pourrait que les factures que le suspect a présentées à la douane de l’aéroport d’Agadir, lors de son interpellation, souffrent d’un défaut d’authenticité.