D’après des sources du quotidien marocain Libération, "le pire a été évité de justesse". Chaque bateau transportait environ 40 pêcheurs. "On procède ainsi lorsque le capitaine du navire n’obtempère pas aux sommations, suivies éventuellement de tirs d’avertissement et cela se fait souvent dans des cas extrêmes comme celui de la piraterie", précise la même source.
La législation internationale interdit le recours à la force dans des cas pareils. Youssef Benjelloun, président de la Chambre des pêches maritimes de la Méditerranée interrogé par le journal organe de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), affirme que l’incident a bien eu lieu, mais que le tir n’était pas avec des balles réelles, ajoutant qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cet incident.