
Au Maroc, le transfert de propriété ne se fera plus comme avant, la loi de finances 2025 ayant revisité les conditions applicables à l’inscription des actes et conventions à l’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la...
Au Maroc, le logement social sauve depuis quelques années déjà la mise aux promoteurs immobiliers. Le marché, qui s’est effondré en 2008 avec la crise économique mondiale, a porté un coup dur aux professionnels du secteur.
Les logements sociaux sont depuis "le créneau" à exploiter pour les promoteurs. Grâce à des conditions très avantageuses accordées par l’État sur la période 2010-2020, les promoteurs, abandonnés par les touristes et investisseurs étrangers, y trouvent un marché de 300.000 logements a construire d’ici à 2015.
Pour inciter à investir dans le logement social, l’État propose une batterie de mesures avantageuses dont l’exonération de taxes et d’impôts pour les promoteurs à partir de 500 logements sociaux réalisés, mais aussi le reversement de 40.000 dirhams, pour un appartement acheté 290.000 dirhams, aux acquéreurs.
Addoha, leader du logement social au Maroc, en a fait son cheval de bataille. Le groupe réalise ainsi 78% de son chiffre d’affaires estimé à 663 millions d’euros grâce à ce type de logements. Autre poids lourd du secteur, Alliances, qui table d’ici à 2012 sur la réalisation de 50% de son chiffre d’affaires grâce au logement social.
Au Maroc, où le déficit en logement était estimé à 840.000 unités fin 2010, le logement social proposé à des surfaces de 50 à 100m², se vend comme des petits pains. Ainsi, selon Alami Lazraq, PDG d’Alliance, la vente de ces appartements peut monter jusqu’à 300 par jour pour son groupe ! Un marché alléchant donc et ce même si la qualité des constructions est discutable et que le risque de ghettoïsation est grand.
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