Marrakech : soulagement des professionnels après la relance du tourisme
La reprise des activités touristiques à Marrakech après plusieurs mois d’hibernation semble rassurer les professionnels du secteur touristique et les locaux.
Le marché chinois ne profite plus aux professionnels marocains. En cause, bon nombre de Chinois installés dans le royaume animent ce marché plus que les autochtones, qui font face à une concurrence rude et déloyale.
Achat de riads à Chefchaouen, ouverture de restaurants chinois, contrôle des intermédiaires chinois, concurrence déloyale... Les Chinois contrôlent le marché touristique chinois au Maroc au détriment des agents de voyages marocains.
Depuis la suppression, en juin 2016, des visas pour les ressortissants chinois, les flux des touristes chinois au Maroc ont été renforcés par un nombre massif d’arrivées. En 2018, ils étaient 180.000 à se rendre au Maroc contre 10.000 en 2015, rappelle La Vie éco. Cette hausse, au lieu de profiter aux agents de voyages marocains, a incité les Chinois installés dans le royaume à s’imposer dans le marché.
"Avant la suppression du visa, je recevais 17 à 20 groupes de touristes chinois par mois. L’année dernière, j’en ai reçu 4 au total, notamment des artistes, des équipes de TV et des architectes. Le touriste chinois est d’habitude dépensier et ne négocie pas les prix des packages", se désole Hayat Jabrane, agent de voyages spécialisée dans le marché chinois depuis vingt ans. À l’en croire, ce marché est plombé par l’informel. Pire, "l’absence de contrôle encourage encore plus l’informel qui sévit, fait-elle remarquer.
Le paradoxe ? L’ONMT avait signé une convention de co-marketing de 3 ans avec l’agence en ligne chinoise C Trip, pour le renforcement des flux des touristes chinois au Maroc.
Aller plus loin
La reprise des activités touristiques à Marrakech après plusieurs mois d’hibernation semble rassurer les professionnels du secteur touristique et les locaux.
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