Face à la pire sécheresse qu’il connaît depuis quatre décennies, le Maroc prend des mesures pour réglementer la production de pastèques qui nécessite une importante quantité d’eau.
Une manifestation des habitants du quartier de Tagadirt 1, le dimanche 18 août 2019, a dégénéré, en raison des coupures d’eau et de la soif qu’ils subissent en plein été.
Les femmes et les enfants de la ville d’Imintanoute, dans la province de Chichaoua, n’en peuvent plus. Ils ne cessent de subir les affres de la soif, en plein été, à cause des pénuries d’eau, fréquentes dans la zone. Ils ont donc organisé une manifestation pour avoir gain de cause.
Partie pour une simple marche de protestation, elle a dégénéré en une manifestation au centre de la ville d’Imintanout, rapporte barlamane.com. A l’unisson, ils ont exigé l’intervention des autorités concernées pour garantir leur droit à l’eau, ressource indispensable à la survie.
Selon le même média, le Maroc se trouve parmi les pays où la demande en eau est supérieure à la quantité disponible. Ces ressources renouvelables en eau avoisinent 22 milliards de m3/an, l’équivalent de 700 m3/an, par individu. Cette quantité est inférieure à la moyenne mondiale qui correspond à 1000 m3/an, par individu. Avec le réchauffement climatique et la croissance démographique, ce chiffre devrait même tomber à 530 m3/an, d’ici 2030.
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