Casablanca surveille ses espaces publics avec des drones
La Wilaya de Casablanca-Settat mène actuellement une opération pour libérer les espaces publics et les habitats insalubres qui sont occupés de façon illégale. Des drones sont...
Lancée il y a deux ans, la police administrative de Casablanca affiche un bilan en demi-teinte. Certains observateurs y voient deux années de stagnation voire, de recul alors que sa création avait suscité beaucoup d’espoir chez les Casablancais.
Selon le quotidien Assabah, la police administrative communale affiche un bilan négatif deux ans après sa création, si l’on s’en tient à la prolifération des marchés insalubres et l’occupation du domaine public dans la métropole marocaine.
Dès le début de ses activités surtout, lors de la phase pilote de six mois exécutée dans cinq arrondissements de la métropole, l’unité de police administrative avait suscité d’énormes espoirs chez les Casablancais, fait remarquer le journal, notant que cette police était censée apporter des améliorations significatives au niveau de l’hygiène, de la salubrité publique et de la propreté, de l’urbanisme et de l’occupation du domaine public.
Mais près de deux ans après, les fruits n’ont pas porté la promesse des fleurs, tranche la publication, tout en faisant constater que la situation s’est aggravée avec une croissance aigüe d’occupation du domaine public et l’émergence d’habitations insalubres, en stricte violation de la loi.
Le journal relève que la situation persiste également au niveau de la préservation de la santé et la sécurité publique, ainsi que l’hygiène. Ceci, « comme si cette police administrative communale n’avait jamais existé », peste le quotidien, qui relève par ailleurs qu’elle a réduit ses actions à cinq préfectures de la ville et seulement au suivi des chantiers de construction.
La même source relève que l’absence de cette police dans la récente campagne de lutte contre l’exploitation illégale des parkings, le chantage subi par les citoyens et les violences enregistrées auprès des autorités, sont des preuves éloquentes de sa démission face aux défis auxquelles elle était confrontée.
Lancée officiellement le 4 juillet 2019 avec 150 agents déjà formés, la police administrative communale devait mener des contrôles d’hygiène, de protection de l’environnement et de propreté au niveau de tous les arrondissements de la capitale économique du royaume. Le personnel devrait être doublé en 2020 et renforcé par des agents en fonction au niveau des arrondissements.
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