Les gardes en charge du transfert ont été, selon Assabah, interceptés par des unités spécialisées dans le suivi et le contrôle, alors qu’ils avaient permis à six inconnus d’échanger des informations avec le mafiosi dans un lieu public, transgressant la réglementation professionnelle, et dans une inconscience totale des conséquences de leur acte. Le transfert a été confié a une autre équipe, qui a pu escorter le prévenu jusqu’à l’aéroport de Marrakech et procédé à son extradition.
Une enquête, incluant les six Norvégiens, à été ouverte pour déterminer la relation des prévenus avec le mafiosi, et délibérer sur les fautes professionnelles et les actes criminels commis par les cinq agents, soupçonnés d’avoir perçu des pots-de-vin. La DGSN décidera des responsabilités des différentes parties dans l’affaire et des mesures disciplinaires à l’encontre des agents, au terme de l’enquête.
Objet d’un mandat d’arrêt international émis par les services d’Interpol à Oslo, en septembre 2018 pour tentative d’homicide, entrave à une enquête officielle par la falsification des preuves, ainsi que plusieurs infractions graves, le détenu d’origine norvégienne avait été placé en détention à la prison de Salé avant d’être déféré devant la cour de cassation qui a décidé de son extradition.