
L’exigence légale de la présentation d’une attestation fiscale avant toute transaction immobilière, entrée en vigueur le 1ᵉʳ juillet dernier au Maroc, fait des mécontents, aussi bien dans le rang des opérateurs économiques que des notaires.
En raison du ralentissement économique, l’Espagne pourrait limiter le recrutement prévu de travailleurs étrangers dans des pays comme le Sénégal ou le Maroc, selon le nouveau ministre espagnol du Travail et de l’Immigration Celestino Corbacho.
"Il faut réviser" ce système d’embauche dans les pays d’origine et donner de préférence du travail aux chômeurs affectés en Espagne par le ralentissement économique, a précisé le ministre dans une interview publiée dimanche par le quotidien El Pais.
L’Espagne a mis en place un système d’embauche "à la source" dans les pays d’origine pour promouvoir un "immigration légale encadrée", face à l’arrivée de clandestins en provenance notamment d’Afrique subsaharienne.
Un accord conclu entre Madrid et Dakar en 2005 prévoit notamment le recrutement cette année par les entreprises espagnoles de 3.000 à 4.000 Sénégalais en fonction des besoins de marché du travail espagnol.
Le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero avait déclaré le 8 avril que son gouvernement allait continuer à promouvoir ce recrutement "à la source" de travailleurs étrangers.
La crise de l’immobilier en Espagne affecte depuis 2007 de nombreux travailleurs immigrés du secteur du bâtiment, qui se retrouvent au chômage.
Selon les médias espagnols, l’arrivée de M. Corbacho au gouvernement laisse prévoir un durcissement de la politique d’immigration espagnole dans un contexte de crise économique.
L’immigration, principalement en provenance d’Amérique latine, d’Europe de l’Est et d’Afrique du nord, a fortement augmenté en Espagne ces dernières années. Les étrangers représentent désormais 10% des 45 millions de personnes habitant en Espagne, contre quelque 500.000 au milieu des années 1990.
Source : AFP
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