
Maroc : une banque ADN pour traquer les criminels
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Une Espagnole répondant au nom de Cristina Díaz s’est fait voler son téléphone portable le 15 décembre dernier, lors d’une soirée dans une boite de nuit à Madrid. Elle a pu récupérer l’appareil au Maroc grâce à l’intervention de la police marocaine qu’elle n’a pas manquée de remercier pour son aide « incroyable ».
Après avoir constaté la perte de son téléphone, un iPhone 15 Pro Max d’une valeur de plus de mille euros, la jeune femme a tenté de localiser l’appareil à l’aide de la fonction d’Apple. Sans succès. « J’ai parlé à la police et ils m’ont dit qu’ils ne pouvaient rien faire parce que le téléphone portable se trouve dans un appartement et qu’ils ne peuvent pas délivrer de mandat de perquisition », a-t-elle expliqué à El Correo.
Le 6 janvier 2025, Cristina reçoit un nouveau signal de localisation de son téléphone portable, indiquant que l’appareil se trouvait au Maroc. « J’ai attendu plusieurs jours au cas où ils l’auraient rallumé au même endroit, et c’est ce qu’ils ont fait », détaille-t-elle. Le 15 janvier, la jeune Espagnole embarque avec une amie marocaine à bord d’un vol à destination du Maroc. Une fois dans le royaume, elle loue une voiture et se dirige vers Casablanca et Tanger, zone où le téléphone a été localisé pour la dernière fois.
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Mais les voleurs ont à nouveau éteint l’appareil, rendant impossible toute localisation. Cristina ne se décourage pas pour autant. Elle se rend dans un commissariat de police, présente sa plainte déposée en Espagne, le code IMEI de l’appareil et demande l’aide de la police marocaine. « Les policiers ont été incroyables », raconte-t-elle, expliquant qu’« en moins d’une heure », ils avaient pu obtenir un mandat de perquisition d’Interpol, délivré par un juge marocain.
Accompagnée d’une trentaine de policiers marocains, elle s’est rendue dans la maison où le téléphone a été localisé pour la dernière fois. Le propriétaire de la maison a nié détenir l’appareil. La perquisition effectuée n’a pas permis de retrouver l’iPhone de Cristina. Soumis à un interrogatoire, l’homme a fini par indiquer là où il avait caché l’appareil. « Moins de trois heures après mon arrivée au poste de police, j’avais mon téléphone », s’exclame l’Espagne qui a couvert d’éloges la police marocaine.
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