Lentement mais sûrement, le Maroc fait un grand pas vers la concrétisation de son ambition d’accueillir 26 millions de visiteurs d’ici 2030, avec un objectif intermédiaire de 17,5 millions de touristes et la création de 200 000 emplois d’ici 2026.
Dans une étude réalisée à l’occasion de la journée internationale contre le racisme et la xénophobie, CC.OO précise que la grande majorité des personnes licenciées travaillaient dans le secteur de la construction et dans des moyennes ou grandes entreprises.
Selon les conclusions de cette étude, 78% des personnes en âge de travailler interrogées affirment qu’elles disposent d’un emploi et que 25% d’entre elles estiment qu’elles n’ont aucune chance de formaliser un contrat de travail avec leurs employeurs. Le syndicat appelle les entrepreneurs à s’engager plus activement dans le processus de régularisation des travailleurs "sans papiers" et à adopter une attitude plus constructive, estimant que "le succès du processus dépend largement de la réponse et de l’implication des employeurs". L’actuel processus de normalisation lancé le 7 février dernier, la plus importante opération de régularisation des immigrés en Espagne, pourrait concerner plus de 800.000 "sans papiers", dont près de 100.000 Marocains. Les employeurs disposent d’un délai de trois mois (du 7 février au 7 mai) pour régulariser, par un contrat de travail, leurs employés "sans papiers", recensés dans l’une des municipalités du pays avant le 7 août 2004 et qui n’ont pas d’antécédents judiciaires en Espagne ou dans leur pays d’origine.
map - L’Economiste
Ces articles devraient vous intéresser :