Maati Monjib, inculpé pour blanchiments de capitaux
L’historien Maati Monjib est inculpé pour blanchiment de capitaux. Il s’agit d’une saisine du Parquet suite à la plainte de l’Unité de traitement du renseignement financier (UTRF).
Maâti Monjib annonçant une grève de la faim en 2015
Le tribunal de première instance de Rabat a condamné, jeudi, l’historien et défenseur des droits de l’homme, Maâti Monjib, à 12 mois de prison ferme et 10 000 dirhams d’amende, pour atteinte à la sûreté de l’État, blanchiment de capitaux et escroquerie.
Depuis sa mise en détention préventive le 29 décembre dernier, le professeur universitaire a reçu plusieurs témoignages de soutien de la part des organisations internationales de droits de l’homme, dont Amnesty international. Le dernier en date remonte au 27 janvier où le royaume a été appelé à abandonner toutes les charges retenues contre lui.
Six autres journalistes et militants des droits de l’homme étaient poursuivis dans ce dossier ouvert en novembre 2015. Le juge a prononcé une peine similaire à l’encontre de Hicham Khribichi, Abdessamad Ait Aicha, et Hicham Mansouri. Mohamed Sabr, quant à lui, a écopé de 3 mois de prison avec sursis et 5 000 dirhams d’amende, tandis que Maria Moukrim et Rachid Tarik doivent s’acquitter d’une simple amende de 5 000 dirhams.
Né en 1960, Maâti Monjib est professeur à l’Université de Rabat et président de Freedom Now, une association créée en 2014 qui dénonce les atteintes à la liberté de la presse. Interdit de quitter le territoire national, il se lance en 2015 dans une grève de la faim, pour protester contre les autorités qui l’empêchaient d’assister à des colloques internationaux.
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