Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) jouent un rôle important dans la réussite du programme d’aide directe au logement, selon Fatima Ezzahra El Mansouri, ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la...
MOHAMMED a le coeur amer. A 77 ans, cet immigré marocain fêtera pour la première fois de sa vie l’Aïd sans mouton. « Cette année, le coeur n’est pas à la fête. Ce sont les enfants qui m’ont incité à ne pas aller acheter de mouton. Avant, il suffisait d’aller à Grigny.
On payait 600 ou 700 F (de 90 à 106 €). Aujourd’hui, je dois faire 150 kilomètres, aller à Meaux (Seine-et-Marne), et dépenser en plus 200 €. C’est trop pour nous. » Après la prière de 9 h 30, Mohammed fera donc une brève fête avec ses quatre enfants. « Un thé, un petit gâteau et ce sera tout. Tout le monde rentrera chez soi. » En accord avec sa femme, il a décidé d’envoyer de l’argent dans sa famille, à Rabat, au Maroc. « Là-bas on fera le sacrifice en notre nom, explique-t-il. Et puis vous savez, après tout, du mouton, on en mange souvent. »
Le Parisien , mardi 11 février 2003
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