1500 kilos de drogue saisis près d’Agadir, 4 personnes arrêtées
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Le Maroc a saisi l’occasion de la 64ᵉ session de la Commission des stupéfiants (CND) à Vienne, pour appeler à une coopération sous-régionale, régionale et internationale très solide, face au problème mondial de la drogue. Pour le royaume, ce fléau planétaire doit s’inscrire parmi les priorités des agendas et stratégies de relance post-Covid 19.
Cette mobilisation est impérative parce que « la problématique de la drogue demeure une responsabilité partagée et doit être assumée, dans un cadre multilatéral […] comme le soulignent les documents politiques négociés et adoptés par consensus durant la dernière décennie », a affirmé Azzeddine Farhane, l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des organisations internationales à Vienne, lors du débat du Segment Général de la session (12-16 avril).
Au nom du principe de la responsabilité commune partagée, l’ambassadeur a marqué l’engagement de son pays pour le renforcement de la lutte contre toutes les formes illicites du trafic de drogue pendant la période Covid et post Covid-19, afin de consacrer l’idéal du « no one is left behind ». Chiffres à l’appui, l’ambassadeur a étalé les exploits du Maroc que sont les efforts engagés par les autorités contre le trafic illicite de stupéfiants et des substances psychotropes ainsi que les saisies opérées : plus 843 Tonnes de résine de cannabis, 48,45 millions d’unités de psychotropes, 2,2 millions d’unités d’ecstasy et plus de 3 tonnes de cocaïne et environ 20 kg d’héroïne.
Par ces temps de crise sanitaire, le royaume a renforcé davantage la coordination interservices, ainsi que la coopération opérationnelle avec les pays amis, en vue de contrecarrer les plans criminels des réseaux de trafic illicite des drogues qui ont trouvé en cette crise, une opportunité pour convoyer les drogues vers leurs destinations.
Quid de l’accès au traitement des addicts ? Grâce au partenariat Maroc – OICS (l’Organe international de contrôle des stupéfiants) pour une bonne fourniture en substances nécessaires, les autorités marocaines, a indiqué Ferhane, ont pu assurer le suivi de l’approvisionnement de substances soumises au contrôle, empêchant du coup, leur détournement à des fins illicites. Et puis, grâce à la collaboration entre avec les autres départements, notamment le ministère de l’Éducation nationale, de la formation Professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche Scientifique, les milieux scolaires ont été sensibilisés au sujet des risques et des conséquences néfastes de la consommation des drogues et des substances psychotropes.
Étant donné que le trafic de la drogue est transfrontalier par essence, seuls peuvent venir à bout, la coopération, l’entraide et l’échange d’informations entre les pays concernés, « pour un monde exempt de la drogue », a-t-il conclu.
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